Larchey, 1865 : « toutes ces affaires se traitent en patois d’auvergne dit charabia. »
Balzac.
Larchey, 1865 : Auvergnat. On dit aussi Auverpin.
Que penseriez-vous d’un homme qui n’est ni Auverpin ni Charabia ?
Privat d’Anglemont.
Delvau, 1867 : s. m. Patois de l’Auvergne. Se dit aussi pour Auvergnat.
Rigaud, 1881 : Auvergnat, charbonnier, porteur d’eau. C’est le langage de l’Auvergnat pris pour l’Auvergnat lui-même. D’autres fois on appelle l’Auvergnat un fouchtra, par allusion à son juron favori.
France, 1894 : Auvergnat, sert à désigner tout langage baroque inintelligible ou peu grammatical. « L’école des décadents écrit en charabia »
D’aprés quelques étymologistes, ce ne serait que la transformation de arabia. Parler charabia serait donc parler arabe, c’est-à-dire une langue qu’on ne comprend pas, L’origine de l’expression remonterait à l’occupation de nos provinces méridionales par les Sarrasins.