(Larchey, 1865) : Chapeau de femme. — Une capote de femme ressemble assez à celle d’un cabriolet.
(Delvau, 1867) : s. m. Petit instrument fort ingénieux que les agents de police emploient pour mettre les malfaiteurs qu’ils arrêtent hors d’état de se servir de leurs mains.
(Rigaud, 1881) : Hotte de chiffonnier, — dans le jargon du peuple.
(Rigaud, 1881) : Corde à nœuds, longue de vingt-cinq centimètres et munie, aux deux extrémités, de deux morceaux de bois. C’est à l’aide de cette corde que les agents de police lient les mains des détenus.
Ainsi nommée parce qu’en la serrant on fait cabrioler le patient.
(F. du Boisgobey.)
(Fustier, 1889) : Petite boîte servant à classer des fiches.
(La Rue, 1894) : Poucettes, lien dont les agents se servent pour tenir les malfaiteurs.
(Virmaître, 1894) : Corde de boyau de chat, ou forte ficelle de fouet, terminée par deux chevilles. Les gardes et les agents passent le cabriolet au poignet des prisonniers pour prévenir les évasions et empêcher les récalcitrants de se révolter. (Argot des voleurs).
(Rossignol, 1901) : Outil de répression à l’usage des gardes républicains et agents de police. Cet objet se compose d’une chaine d’environ 20 centimètres terminée à chaque bout par une poignée en bois en forme d’olive assez longue, que l’on met aux détenus quand on les extrait de prison pour les conduire au tribunal ou à l’instruction. Le cabriolet se passe au poignet gauche du détenu pour prévenir l’évasion, et les deux poignées sont tenues par la main droite du garde.
(Hayard, 1907) : Entraves au poignet des prisonniers.