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Barbotter

un détenu, 1846 : Fouiller.

Halbert, 1849 : Fouiller.

Larchey, 1865 : Voler (Vidocq). — Mot à mot : faire le barbot.

Tous deux en brav’s nous barbottions, D’or et d’billet nous trouvons un million.

Paillet.

Virmaître, 1894 : Fouiller les poches de quelqu’un. C’est une spécialité qui demande une certaine adresse. La ménagère souvent la nuit, pendant que son mari sommeille, pratique, sans mandat, une visite domiciliaire dans les poches du dormeur (Argot du peuple).

Barbotteuse

d’Hautel, 1808 : Coureuse ; gaupe ; courtisane vile et crapuleuse.

Botte

d’Hautel, 1808 : Il est haut comme la botte d’un cavalier. Se dit pour choquer un homme de petite taille qui veut faire l’important, le fanfaron, le pédant.
À propos de botte. Manière d’entrer en conversation, et de raconter quelque chose de semblable à ce que l’on y dit.
Laisser ses bottes en un lieu. Y mourir.
Graisser ses bottes. Se préparer à un long voyage ; se disposer à la mort.
Graissez les bottes d’un vilain, il dira qu’on les lui brûle. Se dit d’un homme sans gratitude ; sans reconnoissance ; qui acquitte les bienfaits qu’il a reçus par de mauvais procédés.
Je ne m’en soucie non plus que de mes vieilles bottes. Se dit pour témoigner le mépris que l’on fait de quelqu’un.
Il a du foin dans ses bottes. Se dit d’un homme qui, sans jouer un grand rôle, ne laisse pas que d’être très-fortuné.
S’en donner une botte. Pour dire faire de fausses spéculations ; faire de grosses pertes.
Aller à la botte. Faire des réponses piquantes.
Ne vous jouez pas de cet homme, il va tout d’abord à la botte. Pour, il est aigre et piquant.
Chercher une aiguille dans une botte de foin. Chercher une chose dans un lieu où l’on ne peut espérer de la trouver.
Mettre du foin dans ses bottes. Amasser du bien, de la fortune dans une place, un emploi quelconque. Cette locution se prend ordinairement en mauvaise part, et se dit pour faire entendre qu’un homme s’est enrichi d’une manière illicite.

Botté

d’Hautel, 1808 : Un chat botté ; un singe botté. Terme de raillerie. Marmouset ; bambin qui porte des bottes ; homme laid, sans tournure, et ridiculement accoutré.
Un vilain botté. Se disoit autrefois d’un roturier qui portoit des bottes ; parce qu’il n’y avoit que les nobles qui fissent usage de cette chaussure lorsqu’ils partoient pour la guerre.

Botte (manger ou bouffer la)

France, 1894 : Aimer platoniquement. Jus de botte, coup de pied.

Botte de neuf jours

Larchey, 1865 : Botte percée. — Vidocq. — Calembour. Jour est pris pour trou, et une botte trouée ne passe guère la huitaine.

Botte en gaité

France, 1894 : Botte percée. On dit aussi botte de neuf jours.

Botte florentine

Delvau, 1864 : Enculage d’un homme ou d’une femme, — par allusion aux habitudes pédérastiques vraies ou supposées, des habitants de Florence, une façon de Sodome.

Peut-être aussi le plus bizarre de tous les goûts pour une femme… fait-il qu’elle ne prend aucune précaution contre la botte florentine qui pourrait la menacer.

(Les Aphrodites)

Botter

Larchey, 1865 : Convenir. — Mot à mot : aller comme une botte qui chausse bien.

J’aurai l’honneur de vous envoyer ma voiture à onze heures. — Ça me botte.

Gavarni.

Delvau, 1866 : v. a. Plaire, agréer, convenir, — dans l’argot du peuple.

Delvau, 1866 : v. a. Donner un coup de pied au cul de quelqu’un.

Rigaud, 1881 : Donner un ou plusieurs coups de pied au derrière.

Rigaud, 1881 : Convenir. Cette femme me botte. — Aller bien, en parlant d’un objet de toilette. — Ce chapeau me botte, cette paire de gants le botte.

La Rue, 1894 : Convenir.

France, 1894 : Plaire, convenir, chausser comme une botte ; venu sans doute de l’expression trouver chaussure à son pied. Botter quelqu’un, lui donner un coup de botte.

Rossignol, 1901 : Chose qui convient. Ma femme me botte. Ma voisine me botterait. Mon pantalon me botte. Sortons-nous ? — Ça me botte. On dit aussi. —

Je vais te botter le… c’que j’pense.

Bottes (graisser ses)

Rigaud, 1881 : S’apprêter à faire le grand voyage de l’autre monde.

Bottes de neuf jours

Delvau, 1866 : s. f. pl. Bottes percées, — dans l’argot des faubouriens, — qui disent aussi Bottes en gaieté.

Rigaud, 1881 : Souliers dont les semelles se disjoignent.

Bouffer la botte

Merlin, 1888 : Faire le pied de grue, l’amour platonique ; se laisser berner par une femme.

Virmaître, 1894 : Amour platonique… faute de mieux (Argot du peuple).

France, 1894 : Faire la cour à une femme qui se moque de vous, dans l’argot militaire. Bouffer son carme, manger son avoir ; se bouffer le nez, se battre.

Courte-botte

d’Hautel, 1808 : Terme de mépris dont on se sert pour désigner un bambin, un petit homme ridicule et de mauvaise tournure.

Embarbotter (s’)

Delvau, 1866 : S’embarrasser dans un discours, bredouiller. — Argot du peuple. On dit aussi S’embarbouiller.

Encharibotté

Delvau, 1866 : adj. Ennuyé, chagriné, embarrassé, — dans l’argot du peuple. Il a dit autrefois Encharbotté.

Frotte-bottes

Virmaître, 1894 : Domestique (Argot du peuple).

Graisser les bottes

Delvau, 1866 : v. a. Donner des coups à quelqu’un, — dans l’argot des faubouriens. Signifie aussi : Faire des compliments à quelqu’un, le combler d’aise en nattant sa vanité.

Virmaître, 1894 : Mourir. L. L. Graisser les bottes : l’extrême-onction. Mot à mot : graisser les bottes pour le voyage lointain (Argot du peuple). N.

Graisser ses bottes

Larchey, 1865 : Se préparer au départ, et au figuré : Être près de mourir.

Delvau, 1866 : v. a. Recevoir l’Extrême-Onction, être en état de faire le grand voyage d’où l’on ne revient jamais.

Rigaud, 1881 : Être à l’article de la mort. Mot à mot : graisser ses bottes pour accomplir le grand voyage.

La Rue, 1894 : Mourir.

Laisser ses bottes quelque part

Delvau, 1866 : v. a. Y mourir, — dans l’argot du peuple.

Manger la botte

Rossignol, 1901 : Faire à une femme une cour assidue sans arriver à un résultat.

Porter une botte à une femme

Delvau, 1864 : Tirer un coup avec elle, — terme de l’escrime amoureuse.

Mais, d’ quequ’ côté qu’on vous porte une botte,
Mam’selle, ôtez donc, ôtez vot’ culotte :
Mam’zelle, ôtez donc vot’ culotte.

Béranger.

Singe botté

Delvau, 1866 : s. m. Homme amusant, gros farceur, dans l’argot des bourgeoises.


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