(Larchey, 1865) : Petit appartement.
Voyons si le susdit bocal est toujours à louer.
Montépin.
(Larchey, 1865) : Estomac.
Au restaurant le bohème dit qu’il va se garnir le bocal.
Lespès.
Dans les deux mots, l’allusion s’explique d’elle-même, et les logements parisiens continuent de la mériter.
(Delvau, 1867) : s. m. Carreau de vitre, — dans l’argot des faubouriens.
(Delvau, 1867) : s. m. Estomac. Se garnir le bocal. Manger.
(Delvau, 1867) : s. m. Logement.
(Rigaud, 1881) : Vitre, — dans le jargon des voleurs. — Camelotte en bocal, marchandise sous vitrine.
(Rigaud, 1881) : Estomac. Bocal vide, estomac à jeun. Emplir le bocal, manger. — Se rincer le bocal, boire.
(La Rue, 1894) : Vitre. Estomac. Logement.
(France, 1907) : Anus, dans l’argot du peuple, toujours disposé aux grasses plaisanteries. Se dit aussi de l’estomac et d’un petit logement.