La Rue, 1894 : Acheter.
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Abloquer, ablotier
La Rue, 1894 : Acheter.
Biblot
Larchey, 1865 : Objet de fantaisie propre à décorer une étagère. — Abréviation de bimbelot : jouet d’enfant.
Il y a biblot et biblot : celui qu’on gagne à la fête de Saint-Cloud et celui que cent capitaines de navire ont à grands frais rapporté de toutes les îles connues ou inconnues.
Mornand.
Mon biblot : Dans la bouche d’un soldat, signifie Mon attirail militaire.
Biblot : Bijou.
Trouve-moi des dentelles chouettes ! et donne-moi les plus reluisants biblots.
Balzac.
Biblot : Outil d’artisan (Vidocq).
Rigaud, 1881 : Outil d’ouvrier.
Rigaud, 1881 : Les militaires nomment « biblot » tout ce qui leur sert au régiment, depuis l’aiguille à coudre jusqu’au fusil à aiguille. Le biblot, c’est l’attirail du troupier. Quand son biblot est au grand complet dans son sac, qu’il est en tenue de campagne, il dit qu’il porte « tout le tremblement ».
Bibloter, bibeloter
Rigaud, 1881 : Avoir la manie du bibelot, en acheter, faire des échanges. — Dans l’argot des marchands, c’est trafiquer, c’est vendre un jour un article, le lendemain un autre, vendre une foule d’articles disparates ; c’est encore se contenter d’un petit bénéfice. — Les ouvriers appellent « bibeloter » s’ingénier, travailler à temps perdu.
Il lit chez lui (l’ouvrier), dessine ou bibelote une invention qui souvent réussit.
(Le Sublime.)
Blot
Larchey, 1865 : Bon marché (Vidocq). — Corruption de Bloc. Les marchés d’objets en bloc sont, on le sait, les plus avantageux.
Delvau, 1866 : s. m. Prix d’une chose, — dans l’argot des faubouriens. C’est mon blot ! Cela me convient.
Rigaud, 1881 : Chose, affaire qui convient. « Ça fait mon blot », ça fait mon affaire. C’est simplement le mot lot augmenté d’un B.
L’as-tu enfin le sénat de tes rêves ?… Voyons, cette fois-ci, ça fait-il ton blot ?
(Le Titi, 1879.)
La Rue, 1894 : Prix. À bas blot, à bas prix.
Hayard, 1907 : Prix, affaire.
France, 1907 : Affaire. Ça fait mon blot, ça fait mon affaire. Prix. — À bas blot, à bas prix.
— Ben oui !… Ben oui !… J’ai pris une seconde femme… C’est pus le même blot ! Ah ! la mâtine !… Ah ! la garce ! Il lui faut du mâle… C’est pire qu’une chatte, qu’une chienne, qu’un moigneau !… Moi, j’ai d’l’âge, vous comprenez ben… et pis j’ai jamais été porté là-dessus… Mais il lui faut, à elle, n’importe comment !…
(Octave Mirabeau.)
Blot (c’est mon blot)
Virmaître, 1894 : J’ai ce que je désire, elle fait bien mon blot. Ça fait le blot, ça fait le compte (Argot du peuple). V. Balle. N.
Diablotin
d’Hautel, 1808 : Petit enfant espiègle, vif et lutin, dont on ne peut venir à bout
Moblo ou moblot
Delvau, 1866 : s. m. Garde mobile, — dans l’argot des faubouriens.
Moblot
Rigaud, 1881 : Garde mobile.
Tablotte, tablette
La Rue, 1894 : Brique.
Tremblote
Rossignol, 1901 : La fièvre. Avoir la fièvre, c’est avoir la tremblote.
Tremblotte
Virmaître, 1894 : La fièvre. Allusion au tremblement qu’elle produit. On dit d’un homme qui a peur de la moindre des choses : il a la tremblotte. C’est aussi un truc employé par les mendiants pour exciter la charité publique ; ils font semblant de trembler. Mot à mot : de grelotter (Argot du peuple). N.
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