(d’Hautel, 1808) : Le peuple a coutume de dire blanchisseux ; ce qui est un barbarisme.
(Delvau, 1867) : s. m. Celui qui revise un manuscrit, qui le polit, — dans l’argot des gens de lettres, par allusion à l’action du menuisier, qui, à coups de rabot, fait d’une planche rugueuse une planche lisse. Signifie aussi Avocat.
(La Rue, 1894) : Avocat.
(Virmaître, 1894) : Avocat. Ce mot date du procès du fameux empoisonneur Couty de Lapommerais. Dans les couloirs du palais, avant l’audience des assises, on discutait la condamnation ou l’acquittement ; la majorité des avocats étaient d’avis qu’il serait acquitté parce que Lachaud blanchit. Lachaud était le défenseur de Lapommerais. Les voleurs se souviennent du calembour (Argot des voleurs). N.
(Rossignol, 1901) : Avocat.
(Hayard, 1907) : Avocat.
(France, 1907) : Avocat, qui en effet est chargé de rendre l’accusé blanc comme neige ; homme de lettres qui revoit les manuscrits des débutants littéraires et les rend présentables au public.