Appétit
d’Hautel, 1808 : Changement de viande met en appétit. Manière proverbiale d’exprimer le dégoût que l’on conçoit pour les choses dont on fait un usage journalier.
L’appétit vient en mangeant. Signifie que plus on a de bien, plus on veut en avoir.
Un cadet de haut appétit. Pour dire un gros mangeur ; un gouliafre, un glouton.
Un appétit de femme grosse. C’est-à-dire un appétit bizarre et déréglé.
Appétit (avoir)
Delvau, 1864 : Se sentir des démangeaisons amoureuses, être en disposition de baiser.
Te sens-tu en appétit ce soir ? — Un appétit énorme ! — Alors, allons à la Patte de chat.
Lemercier.
Cadet de haut appétit
Delvau, 1866 : s. m. Grand mangeur, ou dépensier.
Mettre en appétit
Delvau, 1864 : Exciter l’ardeur vénérienne.
Chevaucher trois ou quatre coups ne fait que mettre en appétit ; il faut continuer tant qu’il y en a, pour nous donner du passe-temps.
Mililot.
Il n’est rien qu’une femme trouve plus mauvais que quand l’homme la met en appétit, sans la contenter.
Bonaventure Desperriers.
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