d’Hautel, 1808 : Une volaille. Terme populaire et injurieux, dont on se sert pour désigner une femme de mauvaise vie.
Delvau, 1864 : Femme plus que légère, et même un peu putain.
…. Eh bien, canaille !
Va donc la retrouver ; et que cette volaille
(C’est mon plus cher désir) cède à ta passion.
L. Protat.
Ma danseus’ m’a traité d’ pochard,
Moi j’ l’ai traité d’volaille.
J. Moinaux.
Delvau, 1866 : s. f. Homme sans consistance ; aimable sceptique qui ne croit qu’à lui. Argot des gens de lettres.
Delvau, 1866 : s. f. Femme ou fille débauchée, — dans l’argot du peuple, qui sait que la plupart des drôlesses sont bêtes comme des oies.
Fustier, 1889 : Terme de mépris à l’adresse d’une femme quelconque. — Étudiant, dans le jargon des écoles.
Des collégiens et quelques étudiants ; des volailles, comme on dit sur la montagne Sainte-Geneviève.
(XIXe siècle)
France, 1907 : Prostituée qui vole le client. Jeu de mot.
France, 1907 : Nouveau au Prytanée militaire de la Flèche. Aspirant à l’École militaire de Saint-Cyr.