d’Hautel, 1808 : Il m’a conté cela dans le tuyau de l’oreille. Pour dire mystérieusement, à voix basse, en cachette.
Delvau, 1866 : s. m. Gorge, gosier, — dans l’argot des faubouriens. Se jeter quelque chose dans le tuyau. Manger ou boire. Le tuyau est bouché. Quand on est enrhumé. Se dit aussi pour Oreille.
Fustier, 1889 : Argot de sport. Renseignement.
De plus, sportwoman passionnée et renseignée admirablement. Elle possède, comme on dit, les meilleurs tuyaux.
(Gazette de Cythère, journal, 1882)
En argot financier, avoir un tuyau signifie avoir reçu confidence d’un mouvement préparé par les banquiers, maîtres du parquet.
Rachetons, avait dit Léontin. — Pas encore, avait répondu le fils Marleroi. Ça n’est pas fini. La panique gagne les départements. J’ai un tuyau. Nous pouvons racheter plus bas encore.
(Cadol, La colonie étrangère)
La Rue, 1894 : Communication confidentielle.
Virmaître, 1894 : Le gosier. Le tuyau est bouché, pas mèche de boulotter (Argot du peuple).
Hayard, 1907 : Renseignement.