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Tuile

Tuile

d’Hautel, 1808 : Il ne trouveroit pas du feu sur une tuile. Se dit d’un homme mal famé, qui n’inspire aucune confiance, et auquel on ne rendroit pas le moindre service.

M.D., 1844 : Une assiette.

Larchey, 1865 : Accident. — Allusion à la tuile qui tombe d’un toit sur la tête du premier passant venu.

La tuile est forte, Mais on peut s’en relever.

L. Reybaud.

Delvau, 1866 : s. f. Chapeau, — dans l’argot des voyous, qui prennent la tête pour le toit du corps humain. Les voyous anglais ont le même mot : Tile.

Delvau, 1866 : s. f. Assiette, — dans l’argot des francs-maçons. Ils disent aussi Platine.

Delvau, 1866 : s. f. Accident, événement désagréable, visite inattendue, qui tombe dans votre existence comme une tuile sur votre tête. Argot du peuple.

Rigaud, 1881 : Contre-temps, événement fâcheux.

Rigaud, 1881 : Chapeau. — Assiette, — dans l’argot des francs-maçons. — Tuileau, casquette.

La Rue, 1894 : Accident, événement fâcheux. Chapeau. Assiette.

Virmaître, 1894 : Malheur qui arrive à quelqu’un.
— J’ai perdu mon porte-monnaie, quelle tuile !
Quand il arrive inopinément une douzaine de personnes à dîner, lorsqu’il n’y en a que pour deux, la ménagère dit :
— Quelle tuile nous tombe sur la tête (Argot du peuple).

Tuileau

Delvau, 1866 : s. m. Casquette.

La Rue, 1894 : Casquette.

Tuiler

Larchey, 1865 : Toiser, dévisager. — Terme maçonnique.

Delvau, 1866 : v. n. Mesurer quelqu’un ou quelque chose ; juger du caractère ou de la qualité. Argot du peuple.

Fustier, 1889 : Regarder quelqu’un d’un œil soupçonneux.

La Rue, 1894 : Regarder avec méfiance. Se tuiler, s’enivrer.

Tuiler (se)

Delvau, 1866 : v. réfl. S’enivrer ; succomber sous l’ivresse comme sous une averse de tuiles, ou boire à en avoir bientôt le visage érubescent, c’est-à-dire couler de tuile neuve.

Rigaud, 1881 : Se soûler à fond ; arborer les tons rouges de la brique.

Tuileries

M.D., 1844 : Les toits.

Tuileur

Delvau, 1866 : s. m. Frère examinateur, — dans l’argot des francs-maçons.


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