d’Hautel, 1808 : Pour visage rubicond, jovial et facétieux ; mine de jubilation, comme l’ont ordinairement les bons buveurs.
Une trogne enluminée ; une rouge trogne.
Halbert, 1849 : Figure.
Delvau, 1866 : s. f. Visage, — dans l’argot du peuple, qui le dit surtout de toute tuberosa faciès. Belle trogne. Visage empourpré et embubeletté, comme le sont presque tous les visages d’ivrognes. Le mot a des chevrons :
Il faut être Jean Logne
Pour n’aimer pas le vin ;
Pour moi, dès le matin
J’enlumine ma trogne
De ce jus divin !
a chanté le goinfre Saint-Amand.
Virmaître, 1894 : Le visage. Quand un individu a la trogne couperosée, dans le peuple, on lui lance cette plaisanterie :
— C’est ta femme qui boit, et c’est toi qui a le nez rouge.
Avoir une trogne de vin de Bourgogne, c’est une trogne d’ivrogne (Argot du peuple).