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Trimar

Trimar

Clémens, 1840 : Grand chemin.

Larchey, 1865 : Grande route, où triment les voyageurs. V. Butter.

Travailler sur le grand trimar, c’est voler sur le grand chemin.

Cinquante mille voleurs de plus à Paris, Paris, 1830, in-8.

Trime : Rue. — Trimin : Chemin.

Sur mon trimin rencontre Un pègre de quartier.

(Vidocq)

Diminutif de Trimar. Faire son trimar se dit des filles qui se promènent la nuit pour raccrocher. V. paillasson.

Delvau, 1866 : s. m. Chemin. — dans l’argot des voleurs, qui y triment souvent en attendant leurs victimes. Grand trimar. Grande route. On dit aussi Grande tire.

Rigaud, 1881 : Éventaire ; balle de marchand ambulant, boutique de marchand forain.

La Rue, 1894 : Chemin, rue. Eventaire. Balle. Grand trimar, grande route.

Trimar (aller au)

Rigaud, 1881 : Sortir pour voler sur la voie publique, — dans le jargon des voleurs.

Trimar (faire son)

Delvau, 1866 : Raccrocher, — dans l’argot des filles.

Trimar (patiner le)

Rigaud, 1881 : Raccrocher, — dans l’argot des filles.

Trimar, grand trimar

Rigaud, 1881 : Route, voie publique, — dans le jargon des voleurs, qui disent également : Trime et grande tire.

Trimard

anon., 1827 : Chemin.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Chemin. Faire suer le chêne sur le grand trimard, assassiner sur la grande route.

Bras-de-Fer, 1829 : Chemin.

Halbert, 1849 : Chemin.

Virmaître, 1894 : Chemin. Grand trimard : grande route (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Chemin, route. Un ouvrier qui va de ville en ville chercher du travail, va sur le trimard.

Hayard, 1907 : Chemin.

Trimard (sur le)

anon., 1907 : En campagne.

Trimarde

un détenu, 1846 : Rue.

Delvau, 1866 : s. f. Rue. On dit aussi Trime.

Trimarder

Delvau, 1866 : Voyager.

Rigaud, 1881 : Marcher.

Virmaître, 1894 : Voyager. Quand un apprenti a appris son état, pour se former, il fait son tour de France. Il trimarde, mais en travaillant. Mot à mot : parcourir les grandes routes. Ceux qui trimardent ne sont autre chose que des vagabonds ; ils ont une profession, mais ne travaillent jamais. Cette profession leur sert pour mendier. Le truc est des plus simples : Le trimardeur, supposons le compositeur typographe, entre dans un atelier avec la quasi-certitude qu’il ne sera pas embauché, c’est ce qu’il souhaite. Il demande mèche ; on lui répond qu’il n’y a pas de place vacante, alors il lâche son boniment :
— Il vient de loin, de Paris ; il a été malade en chemin, il est dans la plus affreuse misère, il sollicite la permission de faire la quête. Le patron donne, les compagnons donnent aussi ; il savent bien que c’est un fainéant, mais les typos ont bon cœur, ils préfèrent être volés dix fois que d’en refuser une à une misère véritable.
Avec ce métier, les trimardeurs sont les gens les plus heureux du monde (Argot d’imprimerie). N.

Hayard, 1907 : Voyager à pied.

Trimarder, trimancher

La Rue, 1894 : Marcher. Voyager.

Trimarder, trimer

anon., 1827 : Cheminer, marcher.

Bras-de-Fer, 1829 : Cheminer, marcher.

Trimardeur

Fustier, 1889 : Voleur de grand chemin. (V. Delvau : Trimar.)

Rossignol, 1901 : Celui qui voyage sur les routes. Celui qui travaille beaucoup est aussi un trimardeur.

Trimardeuse

Virmaître, 1894 : Fille publique qui fait le trottoir. L’asphalte n’est pas la grande route, on l’appelle néanmoins le trimard parce que la fille y trime (Argot des souteneurs).

Trimare

d’Hautel, 1808 : Le grand trimare. Terme d’argot, qui signifie le grand chemin.

Trimart

un détenu, 1846 : Chemin.


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