d’Hautel, 1808 : C’est un travail de cheval. C’est à-dire très-fatigant, très-pénible.
Delvau, 1864 : Prostitution ; fouterie intéressée.
Au nom de Dieu, dedans le tête-à-tête,
À ton flâneur donne de l’agrément ;
Dans le travail, rappelle-toi, Jeannette,
Que t’es pas là pour ton amusement.
L. Festeau.
Que tu travailles bien aussi !… fort ! fort !, ma mignonne, tu me ravis !…
La Popelinière.
Tu passes toutes tes soirées
Chez Dautun le marchand, de vin :
Les autres femmes, plus rusées,
Travaillent du soir au matin.
Dumoulin.
Épous’s d’ultras,
Nièc’s de prélats,
Tout ça travaille et n’se numérot’ pas.
Béranger.
O femelle divine,
Crois-moi !
Fais travailler ma pine
Sur toi !
Eug. Vachette.
Delvau, 1866 : s. m. Chose difficile à faire, — dans l’argot des saltimbanques. Beau travail. Tour extraordinaire ou nouveau.
Delvau, 1866 : s. m. Action de manger, — dans l’argot des francs-maçons.
Rigaud, 1881 : Vol ; assassinat ; commerce de la prostitution, — dans le jargon des voleurs et des filles.
Rigaud, 1881 : Littérature à la vapeur, confection politico-littéraire à l’usage des revues, — dans l’argot des journalistes. Le travail consiste à enlever à la force du poignet quatre ou cinq feuilles de copie dans le même numéro. — Grand travail sur Vextinction du paupérisme ; grand travail sur les caisses d’épargne ; grand travail sur les enfants assistés ; grand travail sur Vinfluence du théâtre, etc., etc.
Rigaud, 1881 : Exercices de saltimbanque. — Atelier de modiste.
La Rue, 1894 : Vol. Assassinat. Exercice de saltimbanque. Prostitution.