d’Hautel, 1808 : Au propre, jouet d’enfant. Au figuré, terme de mépris, qui sert à désigner une femme tombée dans la plus vile prostitution.
Halbert, 1849 : Femme sans mœurs.
Delvau, 1864 : Femme de mauvaise vie, mais de bonne volonté, qu’on fait tourner comme l’on veut — en y mettant le prix.
Misère et corde ! c’est déjà des histoires pour des toupies.
Gavarni.
Larchey, 1865 : Femme de peu, tournant en toutes mains, comme une toupie. — Usité dès 1808.
L’insolent traite sa grande sœur de toupie.
Colmance.
Delvau, 1866 : s. f. La tête, — dans l’argot des faubouriens. Avoir du vice dans la toupie. Être très malin, savoir se tirer d’affaire.
Delvau, 1866 : s. f. Fille ou femme de mauvaise vie, qui tourne au gré du premier venu, — dans l’argot du peuple, cruel pour les drôlesses, ses filles. Les voyous anglais emploient la même expression (gig) à propos des mêmes créatures.
Rigaud, 1881 : Femme de mauvaise vie. — Elle tourne comme une toupie dans les bras de tous les hommes.
Fustier, 1889 : Dame d’un jeu de cartes.
La Rue, 1894 : La tête. Femme méchante ou de mauvaises mœurs.
Hayard, 1907 : Femme.