d’Hautel, 1808 : Tortiller de l’œil. Pour dire, payer le tribut à la nature, expirer, mourir.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Manger.
Halbert, 1849 : Boiter.
Larchey, 1865 : Manger.
En trois jours nous aurons tout tortillé.
Vidal, 1833.
Voyez-vous, j’avais tortillé une gibelotte et trois litres.
Ricard.
V. Bec. — Allusion au mouvement des mâchoires.
Larchey, 1865 : Faire des façons.
L’ordre est formel. Il n’y a pas à tortiller.
L. Desnoyer.
Tortiller de l’œil : V. œil. — Tortiller : Avouer (Vidocq). V. Bayafe.
Delvau, 1866 : v. n. Faire des façons, hésiter, — dans l’argot du peuple, qui n’emploie jamais ce verbe qu’avec la négative. Il n’y a pas à tortiller. Il faut se décider tout de suite. On dit aussi Il n’y a pas à tortiller des fesses ou du cul.
Delvau, 1866 : v. n. Avouer, dans l’argot des voleurs.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Manger.
Rigaud, 1881 : Manger, manger vite, — dans le jargon du peuple. — Comme tu tortilles !
Rigaud, 1881 : Faire des révélations, — dans le jargon des voleurs.
Rigaud, 1881 : Déterminer une mort prompte. — Le poison tortille. — Être tortillé, mourir en peu de temps. — Être tortillé par le choléra.
La Rue, 1894 : Manger. Avouer. Mourir. Boiter.
Virmaître, 1894 : Manger.
— Il te tortille un morceau de lartif en une broquille.
Se tortiller pour ne pas vouloir dire la vérité : chercher des faux-fuyants.
— As-tu vu comme elle tortille des fesses en marchant ?
— Il n’y a pas à tortiller du cul, il faut que tu avoues.
— Il ne faut pas tortiller, faut y passer (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Manger.
Hayard, 1907 : Manger.