Delvau, 1864 : Les poils qui garnissent l’entrée du con.
Pour garder certaine toison,
On a beau faire sentinelle.
C’est temps perdu lorsqu’une belle
Y sent grande démangeaison.
La Fontaine.
Au soleil tirant sans vergogne
Le drap de la blonde qui dort,
comme Philippe de Bourgogne
Vous trouveriez la toison d’or.
Th. Gautier.
Va sur Acomat au poil raide,
Sur Fatime, à la toison d’or.
H. De Maurice.
Delvau, 1866 : s. f. Chevelure opulente, absalonienne, — dans l’argot du peuple, qui parle comme écrivait Rabelais : « Comme tomba la rousée sus la toison de Gédéon, » dit Panurge effrayé des paroles dégelées qui planent au dessus de sa tête (Liv. IV, ch. LV.). Signifie aussi Pudenda mulieris.