d’Hautel, 1808 : Il est bon par où je le tiens. Se dit en plaisantant d’un enfant espiègle, égrillard, vif et malicieux.
Se tenir les côtes des rire. Rire à gorge déployée, d’une manière démesurée.
Tenir quelqu’un dans sa manche. Pouvoir en disposer souverainement, pouvoir compter sur lui.
Tenir quelqu’un le bec dans l’eau. L’amuser par de vaines promesses, le tromper par de fausses espérances.
Tenir le bon bout. Pour dire être nanti, avoir ses sûretés ; pouvoir faire la loi aux autres.
Il n’y a rien qui tienne. Pour dire aucune considération ne peut empêcher cette résolution.
Fustier, 1889 : Argot théâtral. Tenir l’affiche, se dit d’un auteur qui a du succès et dont les pièces reparaissent souvent sur l’affiche.
Voici maintenant dix-sept ans bien comptés qu’il (M. V. Sardou) tient l’affiche, comme on dit dans le familier langage des coulisses.
(Revue des Deux Mondes, 1er mars 1877)