Tapage
Tapage
Delvau, 1866 : s. m. Amour, — dans l’argot des typographes.
Rigaud, 1881 : Séduction exercée sur une femme. Est d’un degré plus relevé que le levage, en ce sens que la femme tapée songe moins à ses intérêts qu’au plaisir qu’elle aura.
Rigaud, 1881 : Emprunt. — Fort tapage, emprunt d’une forte somme.
La Rue, 1894 : Amour, séduction. Emprunt.
Tapageur
d’Hautel, 1808 : Crâne, fanfaron ; bretteur qui plaît à exciter le bruit, le trouble et le tumulte.
Mettre son chapeau en tapageur. Le poser sens devant derrière.
Tapageur, euse
Delvau, 1866 : adj. Éclatant, voyant, criard, — dans l’argot des gens de lettres et des artistes. Couleurs tapageuses. Couleurs trop vives qui tirent l’œil et l’agacent. Toilette tapageuse. Toilette d’un luxe de mauvais goût, dressée pour faire retourner les hommes et « crever de jalousie » les femmes.
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