Delvau, 1864 : Empreinte que laissent les lèvres d’un amant sur le cou, les joues ou la bouche de sa maîtresse, de façon a l’empêcher, pendant quelques jours, de se montrer aux regards malins du public, qui connaît parfaitement ce petit timbra bien accusateur.
Larchey, 1865 : « Faire une consommation fanatique de croquets et de sucres d’orge, dits suçons. »
Rolland
On les suce très-longtemps.
Suçon : Trace rouge laissée sur la peau par la succion des lèvres.
Delvau, 1866 : s. m. Sucre d’orge, — dans l’argot des petites dames, habituées des Délass Com, et du théâtre Déjazet.
Delvau, 1866 : s. m. Pince faite à même le drap pour obtenir un bombage, — dans l’argot des tailleurs.
Delvau, 1866 : s. m. Baiser-ventouse, — dans l’argot des grisettes.
Virmaître, 1894 : Faire une consommation fantastique de sucres d’orge. L. L. Suçon : en faire un sur l’épaule ou sur la gorge d’une jolie femme, ce n’est pas précisément sucer du sucre d’orge, c’est lui faire venir le sang à la peau. Ce qui a donné naissance à cette expression : ce n’est pas de l’amour, c’est de la rage, pour ceux qui embrassent de cette manière (Argot du peuple). N.