Fustier, 1889 : Petit matelas en galette, étroit et plat.
Fustier, 1889 : Ce mot, en langage très familier, désigne l’objet de toilette que les femmes appellent du nom de tournure.
Grande bataille ! Entre qui ? Entre les strapontinistes et les antistrapontinistes. On appelle strapontin en langue fantaisiste, l’appendice proéminent que les dames portent en ce moment au-dessous de la taille.
(Monde illustré, novembre 1885)
(V. les mots nuage et tapez-moi ça dans le Supplément.)
Virmaître, 1894 : Femme qui a l’estomac bien garni. Elle possède un strapontin supérieurement rembourré — ce n’est pourtant pas une place pour s’asseoir. Ou appelle aussi strapontin la tournure que les femmes mettent sous leurs jupons, peur paraître avoir un postérieur engageant (Argot du peuple). N.
France, 1907 : Tournure que des femmes se mettaient sous les jupes pour se grossir le derrière. Voir Sous-lieutenant.
Des centaines et des milliers de tournures, strapontins, sous-lieutenants, s’exhibaient triomphalement à tous les regards, aux vitrines de toutes les boutiques où l’on s’habille. La femme n’aurait jamais laissé apercevoir cet agrément significatif de sa personne accroché à une patère, ou déposé sur un meuble, comme un chapeau, qu’il aurait fallu se rendre à l’évidence des exhibitions marchandes, et se préoccuper de ces treillages matelassés, de forme et de destination si particulières.
(Gustave Geffroy)