Rigaud, 1881 : Être à l’agonie, râler, — dans le jargon des infirmiers.
Le râle se fit entendre, et le veilleur après l’avoir arrangé, s’en retourna en disant : il sonne le premier.
(Jean Journet, Cris et soupirs, 1840.)
Rigaud, 1881 : « Sonner un individu c’est le saisir par les oreilles ou par les cheveux et lui cogner la tête contre un corps dur. » (P. Mahalin, Les Monstres de Paris, 1880.)
Ce n’est pas moi qui l’a sonné, a-t-il dit au juge.
(Affaire de la Villette, Petit-Journal, du 27 octobre 1878.)
La Rue, 1894 : Saisir un individu et lui cogner fortement la tête contre un corps dur.
Virmaître, 1894 : Quand un client fait du tapage dans une maison de tolérance, le garçon le jette à la porte, et s’il se rebiffe, il lui casse la tête sur l’angle du trottoir ; la tête a sonné (Argot des souteneurs). N.
France, 1907 : Tuer quelqu’un en lui frappant la tête contre les pavés, et se servant de ses oreilles comme anses.
France, 1907 : Faire un bon repas.