anon., 1827 : Le ventre.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Vendre.
Bras-de-Fer, 1829 : Le ventre.
Halbert, 1849 : Vendre.
Larchey, 1865 : Vendre.
J’ai rencontré marcandière qui du pivois solisait.
(Vidocq)
V. Fourgat, Roue. — Solliceur : Marchand. — Solliceur de lacets : Gendarme.
Delvau, 1866 : v. a. Vendre, — dans l’argot des voleurs. Solir sur le verbe. Acheter à crédit, — c’est-à-dire sur parole.
La Rue, 1894 : Vendre. Soliceur, marchand. Soliceur de lofitudes, journaliste.
Virmaître, 1894 : Vendre. Ce mot a donné naissance à une expression des plus pittoresques. Pour dire que l’on achète sur parole, on emploie cette phrase : Solir sur le verbe (Argot des voleurs).
Hayard, 1907 : Vendre.
France, 1907 : Vendre. Solir sur le verbe, vendre sur parole.
… Écoutez :
Pour un rien vous vous argotez,
Quoi qui vous met tant en colère ?
Des g’nilles ? V’là ce qu’y faut faire :
Faut les solir chez l’ tapissier,
Et puis partager le poussier.
(J.-J. Vadé)