Soleil
Soleil
d’Hautel, 1808 : Avoir son coup de soleil. Avoir une pointe de vin, être en gaieté.
Le soleil luit pour tout le monde. La plupart des aubergistes et marchands de vins prennent ce proverbe pour enseigne.
Halbert, 1849 : Exposition au carcan.
Rigaud, 1881 : Mise en pâte d’un paquet, — dans le jargon des typographes. Le paquet ordinairement se crève au milieu et présente, avec un peu de bonne volonté, l’aspect d’un soleil, au moins d’un soleil de feu d’artifice. La variante est : Pâté.
Soleil (avoir un coup de)
Larchey, 1865 : S’enivrer. — Piquer un soleil : Rougir.
Soleil (chevalier du)
France, 1907 : Sobriquet donné aux vieux militaires et aux employés retraités qui vont chauffer leurs rhumatismes au soleil, sur les bancs des promenades.
Les vieux chevaliers du soleil sont toujours à leur poste, à l’Esplanade. Ces braves officiers en retraite, dont Metz est remplie, paraissent anxieux, ils tracent des plans sur le sable, tiennent leurs cannes comme jadis ils tenaient l’épée, leurs regards s’animent et ils se redressent en écoutant les péripéties de ces batailles livrées sous leurs yeux, tout en regrettant de n’avoir pu y prendre part.
(Lieut.-col. Meyret, Carnet d’un prisonnier de guerre)
Soleil (coup de)
France, 1907 : Commencement d’ivresse ; argot populaire. Piquer un soleil, rougir. Recevoir un coup de soleil, tomber amoureux.
Soleil (jambes de)
France, 1907 : Rayons lumineux que le soleil projette obliquement par un temps nuageux.
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