d’Hautel, 1808 : Faire sauter les miettes. Manger avec un grand appétit, avec avidité, mettre les morceaux doubles.
Reculer pour mieux sauter. Temporiser, éviter momentanément un malheur qu’on ne peut fuir, et dont tôt ou tard on doit être victime.
Cela le fera sauter au plancher, le fera sauter comme un crapaud. Pour exprimer le mécontentement que quelqu’un manifestera, en apprenant une nouvelle.
Faire sauter quelqu’un. Pour dire le supplanter, lui ravir son emploi, ou le bénéfice qu’il attendoit ; son salaire.
anon., 1827 : v. n. Puer.
anon., 1827 : v. a. Voler.
Bras-de-Fer, 1829 : v. n. Puer.
Bras-de-Fer, 1829 : v. a. Voler.
Halbert, 1849 : v. n. Puer.
Halbert, 1849 : v. a. Voler.
Larchey, 1865 : Cacher un produit de vol à ses complices. — Sauter à la capahut : Assassiner un complice pour enlever sa part (Vidocq). V. Capahuter, Pas.
Sauterelle : Puce (id.). — Ses sauts sont connus.
Delvau, 1866 : v. n. Cacher le produit d’un vol à ses complices, — dans l’argot des prisons. Sauter à la capahut. Assassiner un complice pour lui enlever son fade.
Rigaud, 1881 : Sentir mauvais.
France, 1907 : Sentir mauvais, augmentatif de danser.
France, 1907 : Coïter.