Rigaud, 1881 : Objet illusoire, individu qu’on ne voit jamais. — Le payement de certaines notes, un rêve pour bien des fournisseurs. — Dans ce pays les jolies femmes, c’est un rêve. — Dans ce restaurant, les garçons, un rêve.
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Rêve
Rigaud, 1881 : Objet illusoire, individu qu’on ne voit jamais. — Le payement de certaines notes, un rêve pour bien des fournisseurs. — Dans ce pays les jolies femmes, c’est un rêve. — Dans ce restaurant, les garçons, un rêve.
Rêve (c’est un) !
Rigaud, 1881 : C’est excellent, idéal. C’est-à-dire : une chose très agréable, un individu très original, dont le souvenir nous poursuivra, dont on sera capable de rêver. — Cette femme, c’est un rêve ! — Ce pâté de grives, un rêve !
Un rêve d’homme, mis comme un prince.
(J. Fleurichamp, Queue d’oseille.)
Réveiller
d’Hautel, 1808 : Il ne faut pas réveiller le chat qui dort. C’est-à-dire, renouveler une affaire assoupie, ou parler d’un événement malheureux qui est passé.
Revenant-bon
d’Hautel, 1808 : Profit, pour-boire, casuel ; ce que l’on appelle boni en terme de finances.
Revendre
d’Hautel, 1808 : En revendre à quelqu’un. Pour dire, être plus instruit, plus fin, plus avisé que lui.
Avoir de la santé, de l’esprit à revendre. Pour dire, se porter à merveille ; être fort spirituel.
Delvau, 1866 : v. a. Répéter ce qu’on a appris de quelqu’un, commettre une indiscrétion. Argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Révéler ; rapporter une conversation, — dans le jargon des voleurs.
La Rue, 1894 : Révéler, commettre une indiscrétion.
Virmaître, 1894 : Révéler un secret confié. Commerson disait à ce sujet que les secrets c’est le contraire des fruits, que ce n’est pas ceux qu’on veut garder qu’on confie. Revendre : commettre une indiscrétion qui amène l’arrestation de quelqu’un.
— Il est revendu à la police (Argot des voleurs). N.
Revenez-y
d’Hautel, 1808 : C’est du revenez-y. Expression badine et triviale, pour dire que quelque chose est agréable, plait au goût ; que l’on aime à y retourner, à en faire souvent usage.
Revenir
Delvau, 1866 : v. n. Se dit — dans l’argot des bourgeois — de tout ce qui plaît, choses ou gens.
Revenir de Pontoise
Delvau, 1866 : v. n. Avoir l’air étonné, ahuri ; dire des sottises, — dans l’argot du peuple. Faire ou dire une chose comme en revenant de Pontoise. La dire ou la faire mal, gauchement, niaisement.
Revenir sur l’eau
Larchey, 1865 : Sortir d’un mauvais pas.
Le voilà qui revient sur l’eau, cet agneau adoré.
L. Reybaud.
Delvau, 1866 : v. n. Rétablir ses affaires, sortir d’un mauvais pas ; occuper de nouveau l’attention publique.
Rêver
d’Hautel, 1808 : Rêver à la moutarde. Pour dire, faire le pensif ; prendre sans sujet un air rêveur, lorsqu’on ne pense à rien.
On dit dans le même sens, rêver à la Suisse.
Réverbère
Rigaud, 1881 : Tête, — dans le jargon des voyons.
Faudrait donc alors que je tape sur le réverbère ?
(Huysmans, les Sœurs Vatard.)
Reverdir
d’Hautel, 1808 : Je l’ai planté là pour reverdir. Se dit de quelqu’un qu’on a laissé en quelque endroit et subitement sans le venir reprendre, comme on le lui avoit promis ; ou en parlant d’un mari qui a abandonné sa femme.
Révérence
d’Hautel, 1808 : Faire la révérence par terre. Pour se heurter et tomber à terre.
Sauf votre révérence. Se dit quand on parle de quelque chose dont on craint que l’idée ou l’expression ne blesse.
Révérend
d’Hautel, 1808 : Mon révérend. Manière familière d’adresser la parole à quelqu’un qui est avancé en âge.
Revers (faire un)
Fustier, 1889 : Argot de Grecs. Perdre volontairement en taillant une banque et céder la place à un compère auquel on a le soin de donner des séquences.
Revers de la médaille
Delvau, 1866 : s. m. La partie du corps sur laquelle on tombe le plus souvent lorsqu’on a l’habitude de marcher sur les talons. C’est une expression de l’argot du peuple parisien, qui appartient également à l’argot du peuple napolitain : Il revescio de la medaglia, disent les fils de Mazaniello.
Revêtu
d’Hautel, 1808 : Un gueux revêtu. Pour dire un parvenu, un homme de basse extraction, qui, devenu riche, fait l’orgueilleux, le dédaigneux, le pédant.
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