Delvau, 1866 : s. m. Savetier, — dans l’argot des faubouriens. Francisque Michel a raison : on devrait dire Rebouis, ce mot venant de l’opération par laquelle le cordonnier communique du lustre à une semelle en donnant le bouis. Le rebouis donne un second bouis, ou second lustre, aux chaussures avariées par l’usage.
Virmaître, 1894 : Souliers. Au carreau du Temple, c’est une spécialité. Les ribouiseurs achètent toutes les vieilles chaussures ; ils ont des ouvriers qu’on nomme des passifleurs, ils les ribouisent si bien que souvent on les prend pour du neuf, pas les jours de pluie par exemple, car les malheureux qui les chaussent rentrent chez eux sans semelles (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Chaussures.
Hayard, 1907 : Souliers.
France, 1907 : Soulier réparé et, par extension, savetier.