d’Hautel, 1808 : Du quibus. Pour dire des espèces, de l’argent monnoyé.
Larchey, 1865 : « Il a du quibus, c’est à dire des écus, de quibus fiunt omnia. »
Le Duchat, 1738.
Delvau, 1866 : s. m. Argent, — dans l’argot du peuple.
Rigaud, 1881 : Argent.
Vlà qu’un jour que le quibus répondait à l’appel, je dis à Manon la noceuse…
(Charrin, Une nuit bachique, chans.)
La Rue, 1894 : Argent.
France, 1907 : Argent. D’après Ch. Nisard, quibus serait une corruption du bas latin cuignus, type auquel on frappait la monnaie.
Qui a de quoy tousjours est honoré
De toute gent en chascune saison ;
Car devant tous il sera préféré ;
Sans de quibus, il va à reculon.
(Le Débat de l’homme et de l’argent)
Voici les différentes expressions argotiques pour désigner le « vil métal » : des achetoires, de l’affure, de l’artiche, de l’as, de l’atout, de l’auber, — du bath, du beurre, des billes, de la bougie, de da braise, — du carle, du carme, du cé, de ce qui se pousse, du cercle, — de la dole, de la douille, — des faces, du foin, — de la galette, du gallos, de la galtouze, du gras, du graissage, de la graisse, — de l’huile, de l’huile de main, — des jaunets — du métal, de la miche de profondes, du michon, des monacos, des monnerons, de la mornifle, des mouscaillons, — du nerf, des noyaux, — de l’oignon, de l’oignon pèse, de l’onguent, de l’os, de l’oseille, — des patards, de la pécune, des pépettes, des pépins, du pèze, des pedzoles, des picaillons, des piestos, du plâtre, des plombes, des pimpoins, du pognon, du pouiffe, du poussier, — du quantum, du de quoi, — du radin, des radis, des rouscaillons, — du sable, de la sauvette, du sine qua non, du sit nomen, des soldats, des sonnettes, des sous, — de la vaisselle de poche, — du zing, des zozottes.