d’Hautel, 1808 : La gazette du quartier. Nom injurieux que l’en donne à une femme babillarde qui se mêle de toutes les affaires, qui sait toutes les nouvelles de son quartier, et qui s’amuse à les débiter aux uns et aux autres.
Il se mettroit en quatre quartiers pour le service de cet homme. Pour dire, il n’y a rien qu’il ne voulût faire pour l’obliger.
Mettre l’alarme dans tout un quartier. Y débiter de fausses nouvelles, faire courir de mauvais bruits.
Tirer quelqu’un à quartier. Pour dire à l’écart, à part.
Delvau, 1866 : s. m. Logement de trois ou quatre pièces, — dans l’argot des ouvriers qui ont été travailler en Belgique.
Rigaud, 1881 : Quartier Latin, quartier des Écoles, — dans le jargon des étudiants. — Aller au quartier. — Femme du quartier, femme qui habite le quartier Latin pour y étudier, sur le vif, l’étudiant ; ce qui lui permet d’être restaurée chez Petiau, désaltérée à la Source, amusée chez Bullier et couchée un peu partout.
France, 1907 : Logement composé de plusieurs pièces : expression importée par les ouvriers belges. En Belgique, un appartement est appelé quartier.