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Poussier

Poussier

Halbert, 1849 : Poudre ou lit.

Larchey, 1865 : Poussière. — Poussier : Lit. — La poussière n’y manque pas.

Je lui paie son garni de la rue Ménilmontant, un poussier de quinze balles par mois.

Monselet.

Poussier : Monnaie (Vidocq).

Delvau, 1866 : s. m. Monnaie, — dans l’argot des voleurs.

Delvau, 1866 : s. m. Lit d’auberge ou d’hôtel garni de bas étage, — dans l’argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Monnaie de cuivre, — dans le jargon des voleurs.

Rigaud, 1881 : Lit, — dans le jargon du peuple ; probablement parce qu’il n’est pas fait souvent.

Merlin, 1888 : Lit militaire, méritant fort bien ce nom : poussière dessus, poussière dedans, en guise de paille. On dit aussi plumard et panier.

La Rue, 1894 : Monnaie de cuivre. Lit. Tabac à priser. Fausse monnaie. Poudre. Pouce, main.

Virmaître, 1894 : Lit malpropre. Poussier, chambre pauvre, en désordre.
— Comment peux-tu vivre dans un pareil poussier ?
Synonyme de taudis (Argot du peuple).

France, 1907 : Argent ; argot des voleurs.

France, 1907 : Lit ; argot populaire.

C’est le terme. Au pavé, les gueux. Bon débarras !…
Empile vivement dans la charrette à bras
Ton poussier disloqué, les deux chaises de paille,
Tes poêlons, tes outils, tes guenilles, canaille !

(André Gill)

Passer sur le poussier le temps entre les appels, les pansages et les manœuvres, filer l’amour profane avec les bonnes d’enfants ou les demoiselles de comptoir, faire les yeux en coulisse à toute femme que l’on suppose de bonne volonté, poursuivre dix lièvres à la fois et revenir bredouille, errer à la recherche du camarade qui doit vous rincer la dalle, avoir sans cesse envie de boire sans être pris de la moindre soif, chercher constamment la femme et être saoul d’amour, tuer les heures du soir à jouer son café dans d’interminables parties de rams et les jours où l’on touche le prêt ou le mandat, fruit des épargnes amassées péniblement par la mère pour procurer quelques douceurs au pauvre enfant, rentrer ivre à la caserne et finir la fête au bloc.
Cette vie, toute douce qu’elle soit, devient fatigante à la longue.

(Hector France, L’Homme qui tue)

Poussier de motte

Delvau, 1866 : s. m. Tabac à priser. On dit aussi simplement Poussier.

anon., 1907 : Tabac à priser.

Poussier de mottes

Rigaud, 1881 : Tabac à priser ; par conformité d’aspect.

Poussier de Noël

France, 1907 : Neige et grésil.

Poussière

d’Hautel, 1808 : Faire de la poussière. Pour faire de l’embarras, mener un grand train, paroître dans le monde avec un grand éclat ; faire plus de dépenses qu’on n’a réellement de fortune.
Jeter de la poussière aux yeux. Éblouir par des dehors pompeux, par de beaux discours.

Larchey, 1865 : Réprimande, charge victorieuse. — Connu dès 1808.

La Rue, 1894 : Eau-de-vie.

Poussière (faire de la)

Fustier, 1889 : Faire des embarras.

France, 1907 : Faire ses embarras ; argot populaire.

Poussière (faire sa)

La Rue, 1894 : Parader, éclabousser.


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