Delvau, 1866 : v. n. Envoyer des postillons au nez des gens, — qui n’aiment pas à voyager.
Rigaud, 1881 : Parler en lançant des postillons. — Correspondre entre détenus au moyen d’une boulette de mie de pain contenant un avis écrit.
France, 1907 : Crachoter en parlant.
La grosse dame, ma voisine de droite, m’avait tout à coup et pour mon infortune choisi comme confident ; son verbe était intarissable et sa salive aussi, car tout le long du repas, elle ne cessa de postillonner dans mon assiette.
(Les Propos du Commandeur)