Larchey, 1865 : Rassemblement sur la voie publique.
Delvau, 1866 : s. m. Histoire douteuse, — discours ennuyeux, blague, — dans l’argot des typographes.
Delvau, 1866 : s. f. Rassemblement sur la voie publique, — dans l’argot des voleurs.
Rigaud, 1881 : Rassemblement organisé sur la voie publique par des voleurs dans l’intérêt de leur commerce.
Rigaud, 1881 : Mensonge ; nouvelle invraisemblable. Poser un postiche, mentir.
Boutmy, 1883 : s. f. Plaisanterie en paroles ou en actions, bonne ou mauvaise. Faire des postiches à quelqu’un, lui faire, lui dire des plaisanteries. Quelquefois faire une postiche, c’est chercher noise, attraper, faire des reproches. On dit dans le même sens faire une parade.
La Rue, 1894 : Mensonge, blague. Rassemblement dans la rue organisé par des voleurs ou par les camelots dans le but d’en profiter. Parade de saltimbanque.
Virmaître, 1894 : Quand, dans un atelier de composition, un compagnon raconte une histoire à dormir debout, on lui crie :
— À Chaillot le posticheur.
Postiche : faire un boniment sur la voie publique pour amasser le trèpe (la foule).
Les saltimbanques qui font des tours de cartes ou jonglent avec des poids sur les places publiques, font une postiche.
Postiche : travail (Argots divers). N.
France, 1907 : Plaisanterie en paroles ou en action ; argot des typographes. Faire des postiches, plaisanter. Faire une postiche, chercher noise.
France, 1907 : Boniment facétieux des camelots pour rassembler les passants sur la voie publique et vendre leur marchandise.