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Polisson

Polisson

d’Hautel, 1808 : Terme injurieux quand il s’adresse à un homme ; et de plaisanterie quand on l’applique aux enfans.
C’est un petit polisson. Se dit d’un enfant qui aime à jouer, à folâtrer ; à perdre le temps aux jeux de son âge.

Larchey, 1865 : « Toutes les dames et demoiselles qui, pour suppléer au manque de rondeur de certaines parties, portent ce que Mme de Genlis appelle tout crûment un polisson et que nous appelons une tournure. » — Th. Gautier, 1833.

Delvau, 1866 : s. m. Libertin, — dans l’argot des bourgeoises.

Delvau, 1866 : s. m. Impertinent, — dans l’argot des bourgeois.

Delvau, 1866 : s. m. Gamin.

Delvau, 1866 : s. m. Amas de jupons pour avantager les hanches. Le mot est de madame de Genlis. Aujourd’hui on dit mieux Tournure.

Rigaud, 1881 : Gentilhomme de la Cour des Miracles. Les polissons jouaient les déguenillés et tâchaient d’inspirer la pitié en grelottant sous leurs haillons.

Rigaud, 1881 : Faux appas en crin que nos arrière-grand’mères ne plaçaient pas sur la gorge.

France, 1907 : Variété de mendiants de la Cour des miracles décrits ainsi dans le Jargon de l’argot : « Polissons sont ceux qui ont des frusquins qui ne valent que floutière ; en hiver, quand sigris bouesse (quand il fait froid), c’est lorsque leur état est plus chenastre. »

France, 1907 : Sorte de coussin que le beau sexe s’accroche au bas des reins pour se développer le postérieur ; le mot est tombé en désuétude.

Dames et demoiselles quelconques, pour suppléer au manque de rondeur de certaines parties, portent ce que Mme de Genlis appelle, tout crûment, un polisson, et que nous appelons une tournure.

(Théophile Gautier)

Polisson, polissonne

Delvau, 1864 : Libertin, libertine.

Tâche que ta chanson toit leste et polissonne.

L. Protat.

Aujourd’hui, Sophie est, je crois.
Aussi polissonne que toi.

Béranger.

Le vieux, plus que le jeune, aime à polissonner.

L. Protat.

Il ne se passera guère entre nous que des polissonneries.

La Popelinière.

Pour être admise ici, sais-tu bien, ma chérie,
Qu’il faut être très forte en polissonnerie !

L. Protat.

Au lieu d’aller au salon avec toutes ces dames, à qui on dit et fait des masses de polissonneries…

Lemercier de Neuville.

Polissonner

Delvau, 1866 : v. n. Faire le libertin, — dans l’argot des bourgeois.

France, 1907 : Siffler au théâtre.

L’auteur est un client, sa dernière pièce a été un peu polissonnée. Il s’agit de lui donner une revanche…

(Balzac)

Polissons

anon., 1827 : Ceux qui tout presque nus.

Bras-de-Fer, 1829 : Ceux qui vont presque nus.

Halbert, 1849 : Ceux qui vont presque nus pour spéculer sur la bienfaisance.


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