Larchey, 1865 : Femme malade.
Va, poivrière de Saint-Côme, je me fiche de ton Jérôme.
Vadé.
Delvau, 1866 : s. f. Fille ou femme galante punie par où elle a péché et exposée à punir d’autres personnes par la même occasion. Argot du peuple.
Va, poivrière de Saint-Come,
Je me fiche de ton Jérôme.
dit un poème de Vadé.
Rigaud, 1881 : Route. Comparaison de la poussière au poivre.
La Rue, 1894 : Route. Fille malade. Le palais de justice.
France, 1907 : Prostituée, qu’elle ait ou non la syphilis, mais toujours apte à la recevoir ou à la donner.
— Allons, silence, crapules ! par respect pour les nobles étrangers, exclama l’ivrogne qui avait donné la main au préfet.
— Je m’en f…iche, vieux musée de cire ! brame une poivrière à la tignasse grisonnante et ébouriffée.
— Oh ! c’tamour qui piaille ! reprend l’ivrogne.
(G. Macé, Un Joli Monde)
On disait autrefois poivrière de Saint-Côme.
Cadavre à moitié démoli
Va, poivrière de Saint-Côme !
Je me fiche de ton Jérôme.
(J.-J. Vadé)
France, 1907 : Route ; elle est pleine de poivre, c’ést-à-dire de poussière.
France, 1907 : Ivrognesse.
France, 1907 : Le Palais de Justice.