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Poivrier

Poivrier

Clémens, 1840 : Ivrogne.

M.D., 1844 : Homme saoûl.

Larchey, 1865 : « Voleur dévalisant les hommes ivres aux barrières. » — Canler.

Delvau, 1866 : s. m. Ivrogne, — dans le même argot [des voleurs]. C’est aussi le nom qu’on donne aux voleurs qui dévalisent les ivrognes.

La Rue, 1894 : Ivrogne. Voleur qui dévalise les ivrognes. Débit de mauvaise eau-de-vie.

Virmaître, 1894 : Voleur qui dévalise les ivrognes qui s’endorment sur les bancs ou sur l’herbe des fortifications. Ce vol est connu sous le nom de vol au poivrier (Argot des voleurs).

Rossignol, 1901 : Celui qui vole les hommes ivres.

Rossignol, 1901 : Celui qui s’enivre souvent.

Hayard, 1907 : Dévaliseur d’ivrognes.

France, 1907 : Ivrogne.

Poivrier (faire le, barboter le)

Rigaud, 1881 : Voler un ivrogne. Et la variante plus usitée aujourd’hui : Cueillir un poivrot, ou, encore, canarder un poivre, allusion au canard barboteur.

À nous trois, nous avons barboté pas mal de poivriers.

(Petit Journal, du 22 juillet 1880.)

Poivrier, mine à poivre

Rigaud, 1881 : Mauvais débit de vins et liqueurs qui brûlent le palais comme le poivre le plus incandescent.

Poivrier, poivrot, poivre

Rigaud, 1881 : Ivrogne. — Être poivre, être soûl. — Le poivrot est arrivé au dernier degré de l’ivresse. Il parle seul, bat la muraille et festonne dans les ruisseaux jusqu’à ce que, à bout de forces, il s’asseye sur un banc ou qu’il s’étale le long d’un trottoir qu’il aura pris pour un banc.

Poivrière

Larchey, 1865 : Femme malade.

Va, poivrière de Saint-Côme, je me fiche de ton Jérôme.

Vadé.

Delvau, 1866 : s. f. Fille ou femme galante punie par où elle a péché et exposée à punir d’autres personnes par la même occasion. Argot du peuple.

Va, poivrière de Saint-Come,
Je me fiche de ton Jérôme.

dit un poème de Vadé.

Rigaud, 1881 : Route. Comparaison de la poussière au poivre.

La Rue, 1894 : Route. Fille malade. Le palais de justice.

France, 1907 : Prostituée, qu’elle ait ou non la syphilis, mais toujours apte à la recevoir ou à la donner.

— Allons, silence, crapules ! par respect pour les nobles étrangers, exclama l’ivrogne qui avait donné la main au préfet.
— Je m’en f…iche, vieux musée de cire ! brame une poivrière à la tignasse grisonnante et ébouriffée.
— Oh ! c’tamour qui piaille ! reprend l’ivrogne.

(G. Macé, Un Joli Monde)

On disait autrefois poivrière de Saint-Côme.

Cadavre à moitié démoli
Va, poivrière de Saint-Côme !
Je me fiche de ton Jérôme.

(J.-J. Vadé)

France, 1907 : Route ; elle est pleine de poivre, c’ést-à-dire de poussière.

France, 1907 : Ivrognesse.

France, 1907 : Le Palais de Justice.

Poivrière (vol à la)

France, 1907 : Vol d’un ivrogne couché sur un banc.


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