Rigaud, 1881 : Lit. Se plumarder, se coucher, se mettre au lit, — dans l’argot du régiment.
Merlin, 1888 : Voyez Poussier.
Virmaître, 1894 : Lit de plumes. C’est un simple changement de finale, comme pour épicemar et frimard (Argot du peuple).
Hayard, 1907 : Lit.
France, 1907 : Lit ; argot populaire.
L’autre soir, à peine le soleil venait-il de se coller au plumard, — ou, plus exactement : à peine le grand éclaireur était-il allé de l’autre côté de la terre, voir si les Chinois et les Patagons sont aussi cruches que nous…
À cette heure terrifique où il ne fait plus jour, et où il ne fait pas encore nuit ; il y a eu un attentat à Carmaux … Brouh !
(La Sociale)
Que je te dise, le vieux proverbe « comme on fait son plumard, on se couche » a bougrement du vrai. On serine trop que la paye des ouvriers ne dépasse jamais le minimum de ce qui est juste nécessaire à l’existence (et souvent va au-dessous jusqu’à s’évanouir).
(Almanach du Père Peinard, 1894)
L’un pour s’endormir avait
Le lit du sol sans chevet.
L’autre poinçait en flemmard
Dans le creux chaud d’un plumard.
(Jean Richepin)