Clémens, 1840 : Cachette.
un détenu, 1846 : Guet. Hommes en planque : hommes qui font le guet.
Halbert, 1849 : Cachette.
Larchey, 1865 : Observation. — On se cache pour bien observer.
J’allai en compagnie de H., et le laissant en planque (en observation), je montai chez Chardon.
Canler.
Larchey, 1865 : Cachette. V. Bayafe. — Planquer : Cacher. V. Déplanquer, Enplanquer.
Delvau, 1866 : s. f. Cachette, — dans l’argot des voleurs. Être en planque. Être prisonnier. Signifie aussi Être en observation.
Rigaud, 1881 : Lieu, endroit, cachette. — Poste d’observation d’où un agent de police surveille un malfaiteur.
La Rue, 1894 : Cachette. Lieu, endroit, maison. Poste d’observation d’un agent qui guette un malfaiteur. Planquer, abandonner, poster, placer. Se planquer, se mettre à couvert.
Rossignol, 1901 : Un agent de police est en planque lorsqu’il est à un endroit quelconque pour surveiller un individu.
Hayard, 1907 : Cachette.
France, 1907 : Vieux mot pour planche. Logis, endroit quelconque, généralement cachette, lieu de retraite.
Par une chouette sorgue, la rousse est aboulée à la taule. Un macaron avait mangé le morceau sur nouzailles et bonni le truc de la planque ; tous les fanandels avaient été servis.
(Mémoires de Vidocq)
anon., 1907 : Habitation, chambre.