Rossignol, 1901 : Aide de l’exécuteur qui tient par les oreilles la tête du condamné, lorsqu’il a le cou dans la lunette de la guillotine ; il tire dessus de façon qu’il ne la rentre pas dans les épaules, et que le couteau lui tombe sur le cou. L’aide qui fait habituellement le photographe est en activité depuis quarante ans, ayant débuté à l’âge de 16 ans. Il était précédemment exécuteur en Corse. Il y avait à une époque un bourreau par cour d’appel et, lors de leur suppression, il vint comme aide à Paris où il construisit les guillotines actuelles, les anciennes ayant été brûlées en 1871. Étant le plus ancien et le seul de première classe, il comptait sur la succession de Deibler qui lui revenait de droit, mais le ministre de la Justice a jugé à propos de nommer le plus jeune, arrivé, il y a six ans, d’Algérie, où il était aide de l’exécuteur Rasenœud [NDLR : Rasseneux], nom prédestiné.