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Pendu

Pendu

Rigaud, 1881 : Professeur adjoint à l’école de Saint-Cyr, — dans le jargon des Saint-Cyriens.

France, 1907 : Instructeur à l’École spéciale militaire ; argot des saint-cyriens.

France, 1907 : Vêtement accroché à l’étalage d’un brocanteur. « Se payer un pendu », s’habiller chez un marchand de vieux habits. Argot populaire.

France, 1907 : Pièce d’étoffe étendue et suspendue ; argot des drapiers.

Les pièces de drap sont étalées dans de vastes couloirs et suspendues dans toute leur longueur. Ce sont ces pièces de drap que l’on nomme des pendus.

(Macé, Mon premier crime)

Pendu (avoir de la corde de)

France, 1907 : Réussir dans ses affaires, gagner au jeu, avoir du bonheur ; synonyme de chance de cocu. Dès la plus haute antiquité, on attribuait certaines propriétés merveilleuses à la corde qui avait servi à pendre quelqu’un ; cette superstition traversa le moyen âge pour arriver jusqu’à nous. Au moyen âge, vu les nombreuses pendaisons, cette corde était commune ; elle est plus rare aujourd’hui, car il n’y a guère que celle des suicidés, ce qui la rend d’autant plus précieuse. Dans les pays où l’on pend encore, tels que l’Angleterre, le bourreau se fait un appoint considérable avec la corde de pendu.

Pendu (se payer un)

Virmaître, 1894 : On sait que les brocanteurs pendent à leur étalage les vêtements qu’ils ont à vendre. Ils passent les manches dans un bâton, ce qui donne l’aspect des bras. Vu d’un peu loin, on jurerait un pendu. Se payer un pendu, c’est acheter ce vêtement (Argot du peuple).

Pendu glacé

Halbert, 1849 : Réverbère.

Delvau, 1866 : s. m. Réverbère. Argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Réverbère.

La Rue, 1894 : Réverbère.

Virmaître, 1894 : Le candélabre en forme de potence qui supporte le bec de gaz. Les voleurs n’aiment pas beaucoup ces pendus-là.
— J’ai été paumé pour avoir barbotté un pante, sans ce chameau de pendu glacé, je me cavalais à la frime du sergot (Argot des voleurs). N.

France, 1907 : Réverbère d’autrefois suspendu au milieu des rues au moyen d’une corde fixée à deux maisons se faisant face, ou à un candélabre en forme de potence.

Penduglacé

Larchey, 1865 : Réverbère (Id.). — Allusion à la suspension et au vitrage du réverbère.

Pendulard

Virmaître, 1894 : Voleur de pendules. Les Allemands, en 1870, nous ont donné un joli échantillon de leur savoir faire dans ce genre de vol. Ce sont les bonjouriers qui pratiquent ce vol, principalement dans les loges de concierges (Argot des voleurs). N.

France, 1907 : Sobriquet donné aux Allemands depuis la guerre de 1870-71, parce qu’ils firent main basse sur les pendules des habitants chez qui ils logeaient.

— Ils reviennent ! cria tout à coup un éclaireur de la Seine qui passait bride abattue, ils arrivent ! ils sont là !
— Qui ?
— Les pendulards !
En effet, c’était l’ennemi, plus compact et devant qui se trouvaient une foule de brancardiers qu’il avait eu l’impudence de bombarder.

(Léon Cladel, Crête-Rouge)

Pendule (coup de la)

France, 1907 : Mettre un homme la tête en bas et le secouer vigoureusement pour faire tomber l’argent et les objets qu’il peut avoir dans les poches. Pour de vigoureux coquins, ce moyen est plus expéditif que celui de fouiller.

Pendule (remonter sa)

Rigaud, 1881 : Battre sa femme de temps en temps, pour ne pas en perdre l’habitude, — dans le jargon du peuple.

France, 1907 : Battre sa femme.

— La gouge était acariâtre, rechignait, ne marchait pas… aussi étais-je obligé chaque matin de remonter à coups de trique la pendule. Alors ça allait à peu près bien pour une douzaine d’heures.

(Les Joyeusetés du régiment)

Pendule à plumes

Delvau, 1866 : s. f. Coq, — dans l’argot des gens de lettres, qui ont lu la Vie de Bohème.

Virmaître, 1894 : Le coq qui chante chaque matin à heures fixes. On dit également réveil-matin. C’en est un très économique qui n’a pas besoin d’être remonté et qui a l’avantage de pouvoir être mangé quand il a cessé de plaire (Argot du peuple).

France, 1907 : Coq.


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