d’Hautel, 1808 : Adieu, porte-toi bien ; je payerai le médecin. Plaisanteries, goguettes populaires, usitées en se séparant de gens avec lesquels on est très-familier.
Il veut tout savoir et ne rien payer. Se dit d’un investigateur, d’un curieux fort avare.
Payer ric à ric. Se faire tirer l’oreille pour payer une somme ; la payer par petits à comptes.
Il payera les pots cassés. Signifie qu’on fera retomber sur quelqu’un le dommage survenu dans une affaire.
Tant tenu, tant payé. Pour dire qu’on ne doit payer un ouvrier qu’à proportion du temps qu’on l’a employé.
Payer en monnoie de singe, en gambades. Signifie se moquer de celui à qui l’on doit.
Payer bouteille, pinte, chopine, demi-setier. Pour dire payer à boire à quelqu’un.
Fustier, 1889 : Argot des lycées. S’exonérer, au moyen d’une exemption, d’un satisfecit, d’une punition encourue. Payer ses arrêts, sa retenue. Sortie payante, sortie de faveur accordée à relève qui remet en paiement une ou plusieurs exemptions que son travail, sa bonne conduite lui ont fait obtenir.
Depuis longtemps, la France a protesté contre les sorties dites payantes ou de faveur et contre les punitions actuellement en vigueur.
(France, 1881.)
La Rue, 1894 : Faire, accomplir. Être condamné. Avoir payé, avoir subi des condamnations, faire payer, condamner.