M.D., 1844 : Paris.
un détenu, 1846 : Paris.
Larchey, 1865 : « Pantin, c’est le Paris obscur, quelques-uns disaient le Paris canaille, mais ce dernier s’appelle en argot, Pantruche. » — G. de Nerval. — Cette définition manque de justesse. Pantin est Paris tout entier, laid ou beau, riche ou obscur. — étymologie incertaine. Peut-être le peuple a-t-il donné à Paris, par un caprice ironique, le nom d’un village de sa banlieue (Pantin). — V. Pré.
Delvau, 1866 : s. m. Homme sans caractère, — dans l’argot du peuple oui sait que nous sommes cousus de fils à l’aide desquels on nous fait mouvoir contre notre gré.
Delvau, 1866 : n. de l. Paris, — dans l’argot des faubouriens. On dit aussi Pampeluche et Pantruche. « Pantin, dit Gérard de Nerval, c’est le Paris obscur. Pantruche, c’est le Paris canaille. » Dans le goût de Pantin. Très bien, à la dernière mode.
Rigaud, 1881 : Paris, la ville des pantes. Et les variantes moins usitées : Pantruche, pampeluche.
Virmaître, 1894 : Paris.
Quand on a bien billanché pour son compte,
On defourage et renquille à Pantin.
L’long du trimard, bequillant son décompte,
De gueule en gueule on pique un gai refrain.
Pantin : Argot du peuple.
Pantruche : Argot des voleurs.
Rossignol, 1901 : Paris. Que vous soyez d’Aubervilliers ou de Vincennes, vous êtes toujours Pantinois de Pantin.
France, 1907 : Paris ; argot des faubouriens ; la ville des pantes.
Pantin, la capitale des stupéfactions parce que celle des étrangetés.
(Alfred Delvau)
On dit aussi Pampeluche et Pantruche.
France, 1907 : Homme sans caractère, sans énergie, que l’on fait mouvoir et agir à sa volonté.
L’ignorance, au gré des scrutins,
Fait mentir les temps où nous sommes ;
Hélas ! on nomme des pantins,
Quand il faudrait nommer des hommes.
(Clovis Hugues)