Larchey, 1865 : Vieux parapluie.
De vilains noms qu’on l’apostrophe, Qu’on l’appelle pépin, rifflard, Le parapluie est philosophe.
V. Mabille.
Delvau, 1866 : s. m. Vieux parapluie, — dans l’argot des faubouriens. On dit aussi Rifflard.
Delvau, 1866 : s. m. Enfant — dans l’argot des fantaisistes qui ont lu Shakespeare (Conte d’Hiver). De l’enfant-pépin sort en effet l’homme-arbre.
Rigaud, 1881 : Le pépin est un vieux parapluie, un parapluie grotesque, démodé.
Mon riflard deviendra pépin
Ses ressorts perdront leur souplesse.
(J. Cabassol, Ma Femme et mon parapluie, chanson.)
La Rue, 1894 : Vieux parapluie. Caprice. Passion.
Virmaître, 1894 : Avoir un pépin, aimer quelqu’un. Se dit aussi à la poule qui se joue au billard. Quand un joueur a derrière lui un adversaire maladroit, il est protégé par un pépin, il est couvert. Pépin, par le même motif, signifie parapluie (Argot du peuple). N.
Rossignol, 1901 : Parapluie.
France, 1907 : Parapluie. D’après Lorédan Larchey, ce nom viendrait d’un des complices de Fieschi, Pépin, qui ne sortait jamais sans cet appendice du costume moderne. D’après la chanson Ma femme et mon parapluie, le pépin ne serait qu’un vieux riflard.
Mon riflard deviendra pépin,
Ses ressorts perdront leur souplesse.
Enfin, s’il faut s’en rapporter à Ch. Virmaître, pépin serait une allusion à la poule du jeu de billard, où un joueur maladroit est appelé pépin, il couvre son adversaire.
Muni d’un immense pépin,
Le bas et cauteleux Rodin,
Parfait jésuite,
Frac boutonné jusqu’au menton,
Allonge un énorme piton
En pomme cuite.
(Chanson du Père Lunette)
France, 1907 : Béguin, caprice, fantaisie. « Avoir un pépin pour une femme. »
Que sur sa tête un nuag’ crève,
Pour le militair’, c’est un rêve,
Le pépin !
Pour l’argotier, la fantaisie
Se nomme, avecque… poésie,
Un pépin.
(E. Blédort, Chansons de faubourg)
France, 1907 : Étron. « Déposer un pépin au coin d’un mur. »