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Orphelin

Orphelin

Bras-de-Fer, 1829 : Orfèvre.

Clémens, 1840 : Horloger, bijoutier, orfèvre.

Larchey, 1865 : Orfèvre (Vidocq). — Corruption du même mot. Les orphelins de muraille sont des factionnaires. v. ce mot. — L’abandon de leurs auteurs leur a fait donner ce nom. — Orphelins.

C’est sous ce nom que l’on veut dire en argot : une bande de voleurs.

A. Durantin.

Delvau, 1866 : s. m. Orfèvre, — dans l’argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Orfèvre.

Rigaud, 1881 : Bout de cigare, bout de cigarette réduite à sa dernière expression.

La Rue, 1894 : Orfèvre Horloger. Bout de cigare. Mise (au jeu) abandonnée ou oubliée sur le tapis.

Virmaître, 1894 : Verre de vin à moitié bu que le buveur abandonne sur le comptoir du mastroquet. Quand un consommateur boit seul sans trinquer, il étouffe un orphelin. Dans les bars, il ne manque pas de Saint-Vincent-de-Paul pour les recueillir (Argot du peuple).

Virmaître, 1894 : Bout de cigare ou de cigarette que le fumeur abandonne dédaigneusement. Ils sont aussitôt recueillis par le ramasseur de mégots qui leur fait un sort (Argot du peuple).

Rossignol, 1901 : Voir mégot.

Hayard, 1907 : Bout de cigare ou bout de cigarette ; mégot.

Hayard, 1907 : Bandit.

France, 1907 : Individu sans profession, généralement voleur ; vieil argot.

France, 1907 : Horloger, orfèvre.

France, 1907 : Dans l’argot des joueurs, ce sont les pièces laissées sur le tapis vert et que personne ne réclame. Le fait arrive assez fréquemment sur les tables de roulette. Des joueurs, pontant sur plusieurs chances à la fois, oublient quelquefois où ils ont ponté. La mise reste sur le tapis et le ramasseur d’orphelins s’en empare.

La plupart des décavés attendent patiemment le retour de la fortune. Ils savent qu’un coup heureux suffit et n’abandonnent jamais l’espoir. Ils suivent le précepte espagnol : « Lorsque tu n’as plus d’argent, ne t’éloigne pas de la maison de jeu » et fréquentent assidûment les salles. Le hasard est émaillé de joyeuses surprises. C’est un ami qui survient à point pour vous prêter le louis sauveur ; un orphelin égaré que pieusement on recueille ; une pièce perdue ramassée sous un banc.

(Hector France, Monaco)

On dit aussi orphelin sans refuge.

France, 1907 : Bout de cigare.

Orphelin de muraille

Delvau, 1866 : s. m. Résultat solide de la digestion, — dans l’argot des faubouriens.

Rigaud, 1881 : Carte de visite… de digestion déposée le long d’un mur.

Virmaître, 1894 : Les étrons qui s’alignent le long des murs isolés. Pourquoi orphelins ? Ils sont parfois en nombreuse société et beaucoup ne peuvent être pris pour des vagabonds étant munis de papiers (Argot du peuple).

France, 1907 : Étron.

Orpheline de Lacenaire

Rigaud, 1881 : Prostituée qui arpente le boulevard, dans le jargon des gens de lettres.

France, 1907 : Nom donné autrefois aux prostituées du boulevard, à l’époque du procès de ce célèbre assassin qui, comme Pranzini, fut fort aimé du beau sexe.

Orphelins

anon., 1827 : Ceux qui vont de compagnie.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Bande de voleurs.

Bras-de-Fer, 1829 : Ceux qui vont de compagnie.

Halbert, 1849 : Gens sans aveu, ceux qui vont de compagnie.

Delvau, 1866 : s. m. pl. Bande de camarades, ou plutôt de complices, — dans l’argot des voleurs.

Rigaud, 1881 : Bande, association de malfaiteurs.

La Rue, 1894 : Bande de voleurs.


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