Delvau, 1864 : La maîtresse, la femme que l’on baise — ou bien l’amant.
Oui, Lindor, je suis à toi
Cher objet de ma flamme,
Je veux vivre sous ta loi.
Le Barbier.
Ce n’est qu’an Lion d’or
Que le plaisir charme la vie :
Sans bruit, sang effort,
On y brave les coups du sort ;
Sitôt que l’archet
Vient exhaler son harmonie,
À trois sous l’cachet
On peut fair’ danser son objet.
Cogniard frères.
Nous irons au bal ce soir et tu me montreras ton objet.
A. Vitu.
Larchey, 1865 : Amante, objet de la flamme amoureuse.
Il apprend que le cher père à cloîtré son objet.
Désaugiers.
Quand on aime, on aime tout de son objet.
(Balzac)
Delvau, 1866 : s. m. Maîtresse, — dans l’argot des ouvriers.
Rigaud, 1881 : Femme aimée. Nos pères se servaient beaucoup de ce mot, abréviation de : objet de ma flamme.
Hayard, 1907 : Maîtresse.
France, 1907 : Maîtresse ; argot populaire.
Quand on aime, on aime tout de son objet.
(Balzac)