Delvau, 1864 : Drôlesse qui hante les Concerts-Musard, où le miché donne plus qu’ailleurs.
On dit une musardine, comme jadis on disait une lorette.
Albéric Second.
Larchey, 1865 : Habitué femelle des Concerts-Musards, de 1858 à 1860.
On dit une musardine, comme jadis on disait une lorette.
A. Second.
Delvau, 1866 : s. f. Habituée des Concerts-Musard, — où n’allait pas précisément la fine fleur de l’aristocratie féminine. Le mot a été créé par Albéric Second en 1858.
France, 1907 : Habituée des bals Musard. Albéric Second mit en circulation vers 1858 ce mot qui remplaça pendant quelque temps lorette dans le langage boulevardier.