d’Hautel, 1808 : Une tête de mulet ; entêté comme un mulet. Se dit d’un homme très-entêté, très-obstiné, qui ne veut faire qu’à sa tête.
Faire garder le mulet à quelqu’un. Le faire attendre, lui faire croquer le marmot.
Travailler comme un mulet. Travailler à des ouvrages très-fatigans, porter de lourds fardeaux.
Delvau, 1866 : s. m. Ouvrier qui aide le metteur en page, — dans l’argot des typographes.
Rigaud, 1881 : Diable. (F. Michel.) — Metteur en pages en second dans une imprimerie.
Rigaud, 1881 : Artilleur de marine.
Boutmy, 1883 : s. m. Compositeur qui aide dans son travail un metteur en pages surchargé de besogne. Le mulet est en conscience ; son office reçoit encore le nom de fonctions ; il serre et desserre les formes, fait corriger les paquetiers, fait faire les épreuves et descend ou porte les formes aux machines.
France, 1907 : Ouvrier qui aide le metteur en pages ; argot des typographes.
France, 1907 : Diable, à cause des longues oreilles.
France, 1907 : Artilleur de marine.