Clémens, 1840 : Laide, mauvaise, sévère.
Delvau, 1866 : adj. Laid, mauvais, — dans l’argot des voleurs, qui, pour forger ce mot, n’ont pas dû songer aux moujiks russes de 1815, comme l’insinue Francisque Michel, mais ont eu certainement en vue leurs ennemis naturels, les mouchards. Être mouchique à la section. Être mal noté chez le commissaire de police de son quartier.
Delvau, 1866 : adj. Extrêmement muche, — dans l’argot de Breda-Street.
La Rue, 1894 : Laid, mauvais, sévère. Mouchique à la section, mal noté dans son quartier.
Virmaître, 1894 : Laid à faire peur. Vient du mot russe mejiks (Argot du peuple). N.
France, 1907 : Mauvais, sans valeur.
C’était un’ tonn’ pas mouchique,
C’était un girond tonneau,
L’anderlique, l’anderlique,
L’anderliqu’ de Landerneau.
(André Gill)