Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Levier ou pince en fer.
Bras-de-Fer, 1829 : Pince.
Larchey, 1865 : Pince à forcer les portes. — Jeu de mots. — Quelle est la porte ne s’ouvrant pas lorsqu’on annonce monseigneur ? — Si, comme l’affirme M. Fr. Michel, on a dit autrefois Monseigneur le Dauphin et par abréviation Dauffe, nous voyons encore là un calembour sur le dos fin de la pince qui permet son introduction. Caroubleur. V. Caroubleur.
Delvau, 1866 : s. m. Pince de voleur, qui sert à crocheter les portes. Les voleurs anglais disent de même Bess ou Betty.
Rigaud, 1881 : Pince à effraction. Ainsi nommée parce que jadis rien ne résistait à celui à qui l’on donnait du « monseigneur ».
La Rue, 1894 : Pince à effraction.
Rossignol, 1901 : Pince en fer à l’usage des voleurs.
France, 1907 : Pince dont se servent les voleurs pour forcer les portes.
Arrive la nuit. Avec les bonnes dispositions de la population actuelle, avec cette armée, sans cesse croissante, de rôdeurs de nuit, souteneurs, caroubleurs, casseurs de portes, vagabonds, ivrognes, poivriers et escarpes, qui se répand dans Paris, cherchant fortune à la force du monseigneur ou à la pointe du surin, il n’est pas prudent de laisser sortir seul un gardien en uniforme. On est donc obligé de les faire circuler par deux.
(Hogier-Grison, La Police)
On appelle aussi monseigneur la barre de fer en forme de pince dont se servent les paveurs.