Milieu
Milieu
d’Hautel, 1808 : Il n’y a pas de milieu à cela. Pour, il n’y a pas d’autre parti à prendre ; il faut en passer par-là.
Delvau, 1864 : Le con, par devant ; — le cul, par derrière. — Il n’y a pas de milieu, nom de Dieu !
Ce n’était que l’enjeu, nom de Dieu !
Pour luron de ma sorte.
Je fêtai son milieu ! nom de Dieu !
Trois fois avant que j’ sorte, nom de Dieu !
J’ fous la quatrième à la porte, nom de Dieu !
J’ fous la quatrième à la porte.
F. de Calonne.
Le doux milieu demandait à sa dame.
Pour y trouver un repos bienheureux.
Et la pauvrette s’est donnée
D’un vit par le milieu du corps.
Collé.
Milieu (empire du)
France, 1907 : Le plus puissant empire de la terre, celui que gouverne le roi Éros et qui s’étend du nombril aux cuisses.
Un prêtre confessait une jeune personne, de celles qui jettent dès l’âge de quinze ans leur bonnet par-dessus les moulins de la Galette. Elle avait trouvé un vieil imbécile amoureux fou d’elle qui consentait à lui donner son nom ; mais elle avait exigé que le mariage se fit à l’église, bien que le vieux fût un franc-maçon pratiquant et farouche mangeur de prêtres.
Le dit confesseur la félicitait : « Quel empire vous avez ! » disait-il.
Et la mutine enfant répondit :
— Je sais bien, mon père ; c’est l’empire du milieu.
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