M.D., 1844 : Ma femme.
un détenu, 1846 : Femme.
Delvau, 1864 : Femelle de l’homme en général — et, en particulier, de l’homme sans préjugés qu’on appelle maquereau.
En ai-je t’y reçu, de l’argent des menesses ! Oh ! là là !…
Lemercier de Neuville.
Rigaud, 1881 : Prostituée, — dans l’ancien argot. — Femme à voleurs. — Gredine à la fleur de l’âge. — Fille de maison, — dans le jargon des troupiers.
Merlin, 1888 : Femme, maîtresse, catin, — de l’argot parisien.
La Rue, 1894 : Prostituée. Fille ou femme de voleur.
Virmaître, 1894 : Femme (Argot des souteneurs).
France, 1907 : Femme. Probablement du grec mènès, mois, lune, soit à cause des pertes mensuelles de la femme, soit à cause de son postérieur appelée lune, à moins que menesse ne vienne de l’allemand mensch, coureuse d’hommes.