M.D., 1844 : Travailler.
un détenu, 1846 : Travailler.
Delvau, 1866 : v. n. Travailler, — dans l’argot des ouvriers.
Delvau, 1866 : v. a. et n. Payer, donner l’argent de sa masse. Argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Travailler consciencieusement.
Virmaître, 1894 : Travailler, peiner ferme. Allusion au cantonnier qui casse avec une masse les cailloux sur les routes. Il n’existe pas de métier plus pénible, il est vrai qu’ils n’en prennent qu’à leur aise, car la sueur des cantonniers n’a pas de prix. Ce n’est sûrement pas eux qui ont créé la fameuse légende, que les riches mangeaient la sueur du peuple (Argot du peuple). N.
Rossignol, 1901 : Travailler.
Hayard, 1907 : Travailler.
France, 1907 : Travailler dur : allusion à la masse dont se sert le cantonnier pour casser les cailloux.
Pour gagner mon argent, moi, j’masse ;
J’voudrais pas des sous qu’on ramasse
Sur l’pavé.
(Aristide Bruant)
Tu sais, j’dis ça à ton copain,
Pa’c’que j’vois qu’c’est un gonc’ qui boude,
Mais entre nous, mon vieux lapin,
J’ai jamais massé qu’à l’ver l’coude.
(Jean Richepin)